L’AOMF – Rôle et mission

L’Association des Ombudsmans et des Médiateurs de la Francophonie (AOMF) a pour mission principale de promouvoir le rôle de l’Ombudsman et du Médiateur dans la Francophonie et d’encourager le développement et la consolidation des institutions indépendantes de médiation dans l’espace francophone.

L’Association aide les pays francophones à mettre en place de nouvelles institutions de médiation.  Elle offre également son expertise aux institutions existantes.

L’AOMF et ses membres s’engagent à promouvoir et à défendre, à travers la Francophonie, la démocratie, l’État de droit et la paix sociale, ainsi qu’à faire respecter les textes nationaux et internationaux sur les droits de la personne, dont la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Déclaration de Bamako.

En novembre 2013, au terme du Congrès de Dakar, l’AOMF s’est fixé cinq objectifs :

  • L’accompagnement des institutions membres dans leur développement professionnel (formations et partages efficaces des bonnes pratiques)
  • Le renforcement des institutions au sein de leur État respectif
  • L’élargissement et le positionnement de l’AOMF en direction des zones Afrique, Moyen-Orient, Europe de l’Est et Asie
  • La consolidation de l’intervention en faveur des enfants
  • L’intensification de la communication interne et externe

Ayant comme principal bailleur de fonds l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’AOMF assure la liaison avec les organismes officiels de la Francophonie, en particulier la Direction des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique (DAPG) qui soutient les activités de l’AOMF depuis sa création. Les activités de l’AOMF s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du chapitre V de la Déclaration de Bamako sur l’observation et l’évaluation permanente des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés au sein de la Francophonie.

L’AOMF organise un congrès tous les trois ans, en étroite collaboration avec l’institution hôte.

La mascotte de l'association

« Ne jamais détourner le regard »

Quel meilleur symbole de la nature profonde de la fonction de médiateur/ombudsman et de son contenu, que celui du harfang des neiges ?

En effet, tout comme le harfang des neiges, encore appelé la chouette harfang, dont le vol particulièrement silencieux, en raison notamment des barbules dont sont garnies ses plumes, lui permet de se déplacer sans bruit pour surprendre ses proies, le médiateur/ombudsman agit généralement en toute discrétion mais avec détermination et persévérance car son seul objectif est la défense des droits des personnes.

Tout comme le harfang des neiges dont le plumage blanc lui permet de se fondre dans son environnement, le médiateur/ombudsman s’attache à comprendre la position de chacun de ses interlocuteurs et à parler son langage pour rétablir le dialogue et le lien de confiance et proposer des solutions propres à être acceptées de tous.

Tout comme le harfang perché sur son arbre ou au sommet d’une falaise, le médiateur / ombudsman occupe un poste d’observation privilégié entre les citoyens et les administrations publiques qui lui assure un regard à la fois extérieur et distancié sur les problèmes dont il est saisi mais également une vision concrète et de terrain pour cibler les bonnes actions et apporter les bonnes réponses aux attentes des citoyens.

Tout comme le harfang qui présente la particularité d’être fidèle à vie à son partenaire, le médiateur/ombudsman ne se départit jamais de son serment d’intégrité et d’impartialité qui guide chacune de ses actions tout au long de son mandat.

Tout comme le harfang qui possède une excellente vision de jour comme de nuit, qui peut tourner sa tête d’un angle de 270° pour regarder tout autour de lui et dont l’ouïe est extrêmement développée, le médiateur/ombudsman reste en permanence à l’affut de tout problème de mauvaise administration et de mise en cause des droits fondamentaux des personnes.

Enfin, tout comme le harfang qui, après avoir mangé, régurgite des pelotes, le médiateur/ombudsman reçoit les réclamations, les trie, les dissèque, les digère et il en ressort toujours une recommandation pour corriger les situations individuelles et améliorer le fonctionnement des services publics au bénéfice de tous.