Verser une aide à la date indiquée par le juge et non au dépôt de la demande

Pays : CANADA
Institution : Protecteur du citoyen du Québec
Domaine d’intervention : Allocations familiales

Explication du problème

Un citoyen débiteur d’une pension alimentaire s’adresse au Protecteur du citoyen à la suite du refus d’un fonctionnaire de faire débuter le versement de la pension alimentaire à la date ordonnée par le juge ayant présidé l’audience de sa cause. Pour le fonctionnaire, le jugement devait rétroagir à la date du dépôt de la demande de fixation de la pension par la créancière alimentaire.

Intervention

À la seule analyse du procès-verbal d’audition faisant foi dans les circonstances de jugement, il était clair pour le Protecteur du citoyen que le fonctionnaire avait appliqué correctement l’ordonnance du juge. En effet, en matière familiale au Québec, la date du début de l’obligation alimentaire est celle du dépôt au tribunal de la demande par le créancier alimentaire à moins que le juge en précise une autre spécifiquement. Or, en l’instance, le procès-verbal était muet sur la question.

Cependant, comme le citoyen maintenait que le juge avait clairement précisé, lors de l’audition, une date de début de l’obligation alimentaire différente de celle du dépôt de la demande de fixation de la pension alimentaire, le Protecteur du citoyen a obtenu la transcription des passages pertinents de l’audition. De cette façon, il serait possible de vérifier si le procès-verbal de l’audition correspondait en tout point au jugement rendu verbalement par le juge présidant l’audition.

Comme la transcription confirmait la version du citoyen, le Protecteur du citoyen est intervenu auprès du contentieux du Ministère afin de faire corriger l’application du jugement.

Résultats et suivi

Dans la même journée, le fonctionnaire responsable du dossier corrigeait sa réclamation et en avisait le citoyen. Comme il s’agissait d’un cas rarissime, le Protecteur du citoyen n’a cependant pas jugé utile de demander de correction sur les façons de faire du Ministère.

Les autres cas d’école

ALBANIE
BELGIQUE
BENIN

Médiateur de la République du Bénin

BULGARIE
BURKINA FASO
CANADA

Défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick

COTE D’IVOIRE
DJIBOUTI
ESPAGNE
FRANCE
GUINEE

Médiateur de la République de Guinée

HAITI

Protecteur du citoyen et de la citoyenne

ITALIE
LUXEMBOURG
MACEDOINE
MADAGASCAR
MALI
MAROC
MAURICE
MOLDAVIE
MONACO

Haut Commissariat à la Protection des Droits, des Libertés et à la Médiation

NIGER
ROUMANIE
SENEGAL
TCHAD

Médiateur de la République du Tchad

TUNISIE

Médiateur administratif de la République tunisienne

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