Détention : des proches privés de visites en raison d’une fermeture des parloirs la fin de semaine
Pays : CANADA
Institution : Protecteur du citoyen du Québec
Domaine d’intervention : Administration de la justice et des tribunaux
Explication du problème
Une dame se plaint au Protecteur du citoyen du Québec qu’elle ne peut pas visiter son conjoint détenu dans un établissement du Québec parce que les parloirs (locaux de visite) sont fermés la fin de semaine.
Intervention
- Les parloirs de l’établissement en question sont habituellement ouverts sept jours sur sept, selon des plages horaires préétablies.
- Durant la période estivale, l’établissement a dû fermer les parloirs la fin de semaine à cause d’un manque de personnel.
- Le Protecteur du citoyen a informé l’établissement que cette situation est inacceptable.
- Le Protecteur du citoyen a reçu la garantie que cette mesure devait être temporaire. Or, la fermeture des parloirs la fin de semaine s’est poursuivie au-delà du délai convenu.
- Cette situation était préoccupante puisqu’elle privait les personnes incarcérées de contacts avec leurs proches, un aspect important pour le maintien des liens et de l’équilibre familial en vue de la réinsertion sociale des détenus.
Résultats et suivi
La plainte de la citoyenne a permis au Protecteur du citoyen de soulever la problématique de la fermeture des parloirs la fin de semaine auprès de l’établissement et de la direction générale adjointe concernée au ministère de la Sécurité publique.
À la suite de l’intervention du Protecteur du citoyen, des changements logistiques ont été apportés, libérant ainsi suffisamment de personnel pour permettre des visites les samedis et les dimanches. À moins d’une situation exceptionnelle, cette réouverture devrait être permanente.