Adapter le cadre scolaire pour un enfant atteint de maladie mentale

Pays : CANADA
Institution : Ombudsman du Nouveau-Brunswick
Domaine d’intervention : Education

Explication du problème

Au début de l’année scolaire, nous avons reçu une plainte des parents d’un enfant qui n’était plus en mesure de fréquenter l’école en raison d’une maladie mentale. Après une série de tentatives ratées d’intégrer l’enfant à une classe régulière, les parents s’étaient résolu à lutter pour lui procurer une instruction parallèle. Selon eux, même s’il n’était pas possible pour leur enfant de participer aux activités d’une classe régulière avec d’autres enfants, rien ne s’opposait par ailleurs à ce qu’il fasse des études. Ils voulaient que leur enfant progresse au même rythme que les autres élèves du même âge.

Intervention

Nous avons signalé aux plaignants qu’un représentant de notre bureau allait examiner leurs préoccupations et qu’il allait défendre les intérêts de leur enfant. Nous avons ensuite pris contact avec les autorités du district scolaire, qui nous ont indiqué qu’elles commenceraient par offrir le tutorat à raison de quatre heures par semaine et qu’elles réévalueraient la situation toutes les six semaines. Nous avons donc recommandé que le nombre d’heures de tutorat soit augmenté ou qu’une méthode d’enseignement parallèle soit offerte. Nous avons signalé aux autorités du district scolaire que les parents avaient pour objectif de voir leur enfant recevoir un certificat d’études.

Résultats et suivi

Les autorités du district scolaire ont réagi en organisant une rencontre avec les plaignants et en mettant en oeuvre un nouveau programme d’adaptation scolaire. Ce nouveau programme offrait une combinaison de tutorat et d’enseignement coopératif. Les autorités du district proposaient que l’évolution de l’élève soit évaluée toutes les six semaines et que celui-ci soit admissible à une augmentation de ses heures de tutorat. Étant donné que le but ultime des plaignants était que leur enfant puisse obtenir son certificat d’études, nous avons été satisfaits de la réponse des autorités du district scolaire. Nous avons aidé les parents à organiser une rencontre avec les représentants du district scolaire, et ils ont réussi à faire augmenter le nombre d’heures de tutorat et à faire élaborer un nouveau programme d’adaptation scolaire.

Les autres cas d’école

ALBANIE
BELGIQUE
BENIN

Médiateur de la République du Bénin

BULGARIE
BURKINA FASO
CANADA

Défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick

COTE D’IVOIRE
DJIBOUTI
ESPAGNE
FRANCE
GUINEE

Médiateur de la République de Guinée

HAITI

Protecteur du citoyen et de la citoyenne

ITALIE
LUXEMBOURG
MACEDOINE
MADAGASCAR
MALI
MAROC
MAURICE
MOLDAVIE
MONACO

Haut Commissariat à la Protection des Droits, des Libertés et à la Médiation

NIGER
ROUMANIE
SENEGAL
TCHAD

Médiateur de la République du Tchad

TUNISIE

Médiateur administratif de la République tunisienne

Actualités :