
– Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie –
La Défenseure des droits de l’Homme de la République d’Arménie, Mme Anahit Manasyan, est intervenue en tant qu’oratrice dans le cadre du dialogue-débat organisé dans le cadre du projet « Soutien à l’autonomisation des femmes et à leur indépendance économique ».
Cet événement a été initié par l’ONG « Progressive Youth of Armenia », avec le soutien du Conseil de l’Europe, dans le cadre du projet « Mettre fin à la violence à l’égard des femmes et promouvoir l’égalité de genre en Arménie ». La rencontre a réuni des femmes représentant des groupes déplacés et d’autres groupes vulnérables.
Dans son discours, Mme Anahit Manasyan a souligné l’importance de ce type d’événements pour faire entendre la voix des groupes vulnérables et aborder les questions sensibles.
« Ces rencontres sont très importantes. La participation et la visibilité permettent aux personnes confrontées à diverses difficultés de comprendre qu’elles ne sont pas seules. Nous devons faire preuve de solidarité, prêts à comprendre les problèmes des autres et à nous soutenir mutuellement. »
Mme Manasyan a rappelé que la protection des droits des femmes et des groupes vulnérables constitue l’un des axes majeurs de son mandat. Selon elle, il est nécessaire de construire une société harmonieuse dans laquelle les spécificités de chacun sont non seulement tolérées, mais aussi soutenues.
« Par notre propre exemple, nous devons montrer que, quelles que soient nos différences, chacun mérite une attitude digne, égale, harmonieuse et respectueuse. »
Lors de la discussion, la Défenseure a également présenté les priorités de son action, en insistant tout particulièrement sur la protection des personnes déplacées, l’importance du soutien psychosocial et la nécessité de garantir l’égalité devant la loi.
Mme Manasyan a noté que de nombreux problèmes sont systémiques, comme ceux rencontrés par les personnes en situation de handicap, mais qu’ils deviennent encore plus complexes dans le contexte du déplacement. De plus, dans bien des cas, la perception publique de ces questions est elle-même erronée.
« Par mon propre exemple, j’essaie de démontrer que nous ne devons pas avoir peur de soulever les questions sensibles. Elles doivent être reconnues, traitées avec sérieux, et des moyens appropriés doivent être trouvés pour y répondre, » a conclu la Défenseure des droits.
Les participantes ont également eu l’occasion d’exprimer leurs préoccupations et de poser leurs questions à Mme Manasyan dans un format d’échanges directs.
