
– Síndic de Greuges de Catalunya – El defensor de les persones –
Les jeunes demandent à être davantage pris en compte dans les décisions qui les concernent
Ils sont préoccupés par la violence à l’école et demandent davantage d’éducation affective et sexuelle.
Cet après-midi, le Conseil Consultatif des Jeunes (CCJ) du Síndic de Greuges de Catalunya a rencontré des députés de la Commission du Sindic et leur a transmis une série de demandes basées sur les sujets travaillés au cours de l’année scolaire.
Lors de la rencontre, les jeunes ont exigé d’être écoutés : « Nous avons une voix, mais pas de micro : nous devons pouvoir parler pour être pris en compte dans ce qui nous affecte », a déclaré Jan Arimany, du centre La Salle Manlleu. Ils ont également exprimé leur sentiment que leurs besoins émotionnels ne sont pas suffisamment pris en charge, et qu’on les regarde trop souvent avec des yeux d’adulte, et non d’égal à égal.
Sur des points plus concrets, ils ont formulé des recommandations concernant les loisirs éducatifs, les violences scolaires, l’orientation professionnelle et l’éducation affective et sexuelle.
Concernant les loisirs, ils demandent qu’ils soient plus inclusifs et équitables : « Nous ne pouvons pas accepter que certains de nos camarades ne puissent pas participer à des activités pour des raisons socio-économiques. Tout le monde doit y avoir accès ». Ils réclament également plus de diversité dans les activités proposées et une offre adaptée aux différents âges. De plus, ils ont souligné la nécessité de promouvoir la mixité dans le sport.
À propos des situations de violence entre élèves dans les établissements scolaires, il s’agit d’un sujet qui les inquiète et ils exigent que les écoles deviennent des espaces sûrs et de coexistence. À ce sujet, Hernán Castela, de l’Institut Celestí Bellera de Granollers, a exprimé le besoin de recevoir davantage de formation afin d’être mieux sensibilisés, et de connaître les outils et ressources permettant de travailler sur ces violences, de les dénoncer et de les résoudre. Les jeunes sont clairs : « On ne peut plus tolérer un seul suicide de plus à cause du harcèlement et de la violence entre pairs ».
Ils réclament également que l’éducation sexuelle soit présente à l’école à toutes les étapes du parcours éducatif, de l’enfance à l’adolescence, en l’adaptant à chaque niveau de maturité. À ce sujet, ils soulignent :
« Ce n’est qu’ainsi que les jeunes pourront vivre des expériences sexuelles sûres et exemptes de coercition, de discrimination et de violence. Il est inacceptable que les connaissances sur la sexualité proviennent de la pornographie. »
Enfin, ils ont demandé à ce que les jeunes soient dotés d’une plus grande conscience environnementale — par exemple en intégrant ces notions plus tôt dans le programme scolaire —, et ont plaidé pour un travail sur les standards esthétiques actuels, dont ils se sentent prisonniers. Pour conclure, ils ont réclamé une orientation professionnelle plus individualisée.
Les députés ont écouté les demandes des jeunes du CAJ du Síndic de Greuges de Catalunya et se sont engagés à y donner suite. Le CAJ est un organe consultatif qui vise à intégrer l’opinion des jeunes sur des questions d’intérêt pour l’institution. Il est actuellement composé d’une quinzaine d’élèves de 3e et 4e année de l’ESO (collège) issus de différents établissements scolaires de Catalogne.
