30 avril : Journée internationale du #StopChâtimentsCorporels

1,6 milliard d’enfants, soit deux sur trois, subissent régulièrement des châtiments violents à la maison (UNICEF, 2024), faisant des châtiments corporels la forme de violence la plus répandue envers les enfants dans le monde.

En ce jour, mercredi 30 avril, à l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition des châtiments corporels (#EndCorporalPunishment, #StopChâtimentsCorporels), les Médiateurs et Ombudsmans de la Francophonie doivent réaffirmer leur engagement en faveur de la protection des droits de l’enfant, et en particulier contre la violence des châtiments corporels.

Seulement 15 % des enfants dans le monde bénéficient d’une protection légale totale contre toutes formes de châtiments corporels. En dépit de l’adoption de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE) par l’ONU, de nombreux pays n’ont pas pris les mesures législatives nécessaires pour interdire ces pratiques. À ce jour, seuls 68 États appliquent cette interdiction dans tous les contextes. Par ailleurs, 27 autres pays se sont engagés à réformer leurs lois afin d’instaurer une interdiction complète.

Consulter le progrès à l’échelle mondiale de l’interdiction des châtiments corporels sur le site #EndCorporalPunishment

Les enfants, tout comme les adultes, ont droit au respect de leur dignité humaine, à l’intégrité de leur corps et à la protection par la loi.

En tant qu’institutions de promotion et de protection des droits humains, comme le rappelle la dernière résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies du 17 décembre 2024, les médiateurs et ombudsmans ont le devoir et la responsabilité de veiller au respect des principes de la CIDE et à la protection des enfants. Ces derniers, en raison de leur vulnérabilité, méritent davantage – et non moins – de protection contre toutes les formes de violence.

La communauté internationale s’est engagée à mettre un terme à toutes les formes de violence à l’encontre des enfants d’ici 2023 (Objectif 16.2). Un objectif qui incite naturellement ombudsmans et médiateurs à intensifier leur action pour garantir aux enfants une enfance sans violence, où les châtiments corporels n’ont plus leur place.

Un long chemin qui, en ce 30 avril, journée internationale de #EndCorporalPunishment, nous amène à voir comment agir à différents niveaux et utiliser le rôle d’institution de médiation et d’ombudsman pour faire avancer les Etats vers la fin des châtiments corporels.

2025-04-29T12:06:24+02:00
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