Cinq médiateurs demandent des mesures alternatives pour résoudre les conflits soulevés par les citoyens

– Síndic – El defensor de les persones –

Ils s’engagent à intégrer la médiation, la justice réparatrice et la réparation dans la gestion des plaintes.

Outre le Síndic, l’accord a été signé par les médiateurs d’Andalousie, du Pays basque, des Canaries et de Navarre.

Plus de deux cents plaintes ont été traitées par le Síndic dans cette perspective.

Le 5 février a eu lieu la cérémonie de signature de l’accord des médiateurs sur la culture de la justice réparatrice, du dialogue, de la conciliation, de l’accord et de la réparation, qui vise à promouvoir des mesures alternatives de résolution des conflits pour les plaintes qui parviennent à ces institutions de défense des droits.

L’accord, promu par l’ombudsman Esther Giménez-Salinas, a également été signé par Jesús Maeztu Gregorio de Tejada, ombudsman andalou, Manuel Lezertua Rodríguez, ararteko (Pays basque), Maria Dolores Padrón, députée de la commune (Canaries) et Patxi Vera Donazar, arartekoa (Navarre).

Les cinq médiateurs s’engagent ainsi à ouvrir des voies plus créatives et moins conflictuelles pour résoudre les conflits entre les citoyens et l’administration publique. Ainsi, ils acceptent de mettre en œuvre des outils tels que la médiation, la justice réparatrice, l’accord et la réparation, qui sont plus en phase avec la culture de la paix.

L’événement, qui s’est déroulé à l’Espai Francesca Bonnemaison de Barcelone, a également vu la participation du ministre de la Justice et de la Qualité démocratique, Ramon Espadaler, qui a tenu à souligner l’importance de cet accord : « J’espère qu’il contribuera à changer certaines pratiques de la justice et à promouvoir la culture de la paix ».

Lors de son intervention, le Síndic a souligné que le conflit peut être une grande opportunité pour la culture réparatrice de transformer la réalité à travers la responsabilité, la réparation des dommages et le respect : « Avec cet accord, nous nous engageons à le promouvoir dans le cadre des principes de bonne gouvernance et de bonne administration, dans un cadre de protection et de respect des droits de l’homme ».

L’institution du Síndic met en œuvre cette nouvelle approche de la gestion des plaintes depuis un certain temps déjà, et a approuvé un protocole interne qui définit comment agir dans les cas où l’une de ces mesures alternatives est adéquate pour résoudre le problème soulevé. Si cela est possible, une mesure spécifique est proposée aux parties pour résoudre l’affaire (médiation, dialogue, conciliation, cercle de réparation), des sessions individuelles ou conjointes sont organisées avec les parties intéressées et l’administration, et le processus se termine par un accord, qui contient des engagements ou des réparations matérielles documentées.

Plus de deux cents cas ont déjà été traités de cette manière, touchant les domaines de l’éducation -climatisation dans les classes et abus sexuels prescrits-, de la sécurité publique et de la justice -incidents lors d’un grand festival-, du service public -conflit sur la répartition des taureaux dans une police locale-, et de l’urbanisme -nouvel urbanisme pour l’extension d’une zone industrielle-, service public – conflit sur la répartition des policiers dans une police locale -, et urbanisme – nouvel urbanisme pour l’extension d’une zone industrielle -, etc.

L’événement comprenait également une présentation de Pascual Ortuño, éminent juge et référence internationale dans le domaine de la médiation et des modes alternatifs de résolution des conflits.

2025-03-04T17:40:29+01:00
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