– Médiateur de la République du Kosovo–
Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence domestique et la violence basée sur le genre, le Médiateur, en collaboration avec le Centre pour l’égalité et la justice et l’association de femmes « Feminae », a organisé une table ronde pour discuter des réalisations et des défis dans la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul.
La table ronde avait pour objectif de tenir une discussion avec des représentants des institutions publiques, de la société civile, des médias et des citoyens des municipalités de Prizren, Suhareka et Mamusha, sur le respect et la protection des droits de l’homme, avec un accent particulier sur la protection des droits des femmes et la lutte contre la violence basée sur le genre.
Le Médiateur, M. Naim Qelaj, a déclaré qu’une coopération étroite entre les institutions publiques, la société civile et la société en général est nécessaire pour prévenir la violence à l’égard des femmes et pour parvenir à une position et une opinion communes selon lesquelles la violence à l’égard des femmes est inacceptable et intolérable.
Il espère que la police du Kosovo mettra bientôt en place la surveillance électronique des personnes dont les déplacements sont limités par une décision de justice, ce qui permettrait de protéger les victimes de la criminalité en général, et plus particulièrement les victimes de la violence domestique. M. Qelaj a également parlé du rôle du système judiciaire et du ministère public, ainsi que du rôle des protecteurs des victimes, ajoutant que plus ces mécanismes seront forts, plus la violence domestique sera combattue et prévenue.
Le médiateur a déclaré que l’éducation, les médias et les organisations de la société civile jouent également un rôle particulier dans la lutte contre la violence domestique. Il a ajouté que la Convention d’Istanbul exige l’harmonisation du cadre législatif national et le renforcement des capacités des institutions afin de garantir une mise en œuvre adéquate dans la pratique.
Des représentants du ministère public, de la police, de l’université publique, des médias et des organisations de la société civile ont parlé de leur travail et des défis qu’ils doivent relever pour traiter les cas de violence domestique et de violence fondée sur le genre.
Les participants ont également été informés des compétences et du travail du médiateur en matière de protection et de promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales.