– Síndic – El defensor de les persones –
Le Mécanisme Catalan pour la Prévention de la Torture (MCPT) a visité vingt-neuf centres accueillant des personnes privées de liberté et a formulé des recommandations pour garantir leurs droits.
Le travail dans les centres pénitentiaires est essentiel pour garantir la réinsertion, mais l’offre est insuffisante et peu utile
La médiatrice de Catalogne, Esther Giménez-Salinas, et le vice-général, Jaume Saura, ont comparu ce lundi devant la Commission du médiateur du Parlement de Catalogne pour débattre du rapport correspondant du Mécanisme catalan pour la prévention de la torture en 2023. .
Le Síndic de Greuges agit comme MCPT dans tous les espaces dans lesquels se trouvent des personnes privées de liberté, visite certains d’entre elles et prépare un dossier avec les principales observations et les recommandations qui en découlent pour garantir les droits de ces personnes. Toute cette activité est rassemblée dans un rapport annuel qui est remis au Parlement.
Le vice-général a commencé par expliquer les chiffres des établissements qui ont été visités au cours de l’année 2023, soit un total de vingt-neuf, pour la plupart des commissariats de police ou des centres pénitentiaires. Des centres d’internement de mineurs et d’autres centres résidentiels et socio-sanitaires ont également été visités.
Comme chaque année, le rapport aborde plus en profondeur un thème qui, cette année, est celui du travail dans les centres pénitentiaires. En ce sens, le syndicat a voulu souligner que le travail est un outil fondamental pour la réinsertion des personnes et que, par conséquent, il est nécessaire que les administrations parient sur cette mesure. Les données montrent que 79 % des femmes internées qui sont en mesure de le faire travaillent, contre seulement 60 % des hommes internés. Le rapport signale également qu’il existe une liste d’attente pour accéder aux ateliers, car l’offre est insuffisante et qu’aucune qualification n’est requise pour la plupart des emplois proposés.
Dans ce contexte, le syndicat a défendu un nouveau modèle de travail pénitentiaire, beaucoup plus adapté aux besoins du marché du travail actuel et conçu pour garantir la réinsertion des détenus : « Il ne s’agit pas seulement de les employer mais de les former et d’enseigner leur offrir un métier qui pourra leur être utile dans la vie extérieure, lorsqu’ils auront purgé leur peine. Le syndicat demande que soit valorisée la possibilité d’offrir des emplois permettant aux détenus de quitter les centres pénitentiaires, comme défricher des forêts ou travailler dans les champs.
Concernant les salaires, le rapport conclut qu’ils ne sont pas suffisants pour que les détenus puissent assumer les charges familiales, comme le prévoit la loi organique générale pénitentiaire. Cela s’explique en partie par le fait que le manque d’offre oblige à partager le travail et donc à travailler moins d’heures qu’il ne serait nécessaire pour recevoir un salaire plus élevé.