– Ombudsman du Rwanda –
Le 27 septembre 2024, une formation pour les comités anti-corruption dans diverses institutions et organisations a eu lieu au Bureau de l’Ombudsman. Cette formation a été organisée par le Bureau de l’Ombudsman pour évaluer comment les mesures de lutte contre la corruption sont mises en œuvre.
Les participants à la formation des comités anti-corruption, qui s’est tenue ce vendredi et organisée par le Bureau de l’Ombudsman, ont eu l’occasion de poser des questions principalement axées sur l’identification des domaines vulnérables à la corruption et sur la manière de les détecter.
Ils ont déclaré qu’ils étaient revenus avec des connaissances suffisantes et qu’ils étaient prêts à les mettre en pratique tout en fournissant également des rapports au Bureau de l’Ombudsman. Ils ont exprimé leur confiance que d’ici 2050, le Rwanda figurerait parmi les cinq premiers pays luttant contre la corruption.
Le Dr Augustin SENDEGEYA, qui supervise les activités médicales à l’Hôpital King Faisal et est également le responsable du Comité anti-corruption de cet hôpital, faisait partie des participants à la formation. Il a déclaré : « Cette formation arrive à point nommé alors que nous prenons nos responsabilités ; c’est un honneur et cela nous permet de comprendre leur importance. Nous sommes prêts à mettre en pratique nos connaissances et à rapporter nos activités au Bureau de l’Ombudsman en temps voulu. De plus, nous sommes heureux que le Bureau de l’Ombudsman nous ait permis de participer à une formation complémentaire pour améliorer notre compréhension des domaines vulnérables à la corruption et comment les signaler. »
Ombudsman Adjoint chargé de la prévention et de la lutte contre la corruption a déclaré que les comités établis pour prévenir et lutter contre la corruption dans divers secteurs doivent fonctionner efficacement et démontrer leurs activités.
Il a déclaré : « Ces comités doivent fonctionner et mettre en évidence où ils travaillent, notamment là où ils constatent des pratiques pouvant mener à la corruption. Nous ne les envoyons pas pour confronter les dirigeants des institutions dans lesquelles ils travaillent, mais plutôt nous leur demandons de nous fournir des informations, que nous analyserons et utiliserons de manière appropriée, et ils doivent rendre compte tous les six mois. C’est pourquoi le Bureau de l’Ombudsman organise cette formation afin qu’ils aient des connaissances adéquates sur les mesures de prévention et de lutte contre la corruption. »
La loi n° 54/2018 du 13 août 2018 relative à la prévention de la corruption stipule dans son article 3 que chaque institution gouvernementale, organisme indépendant, agence publique et organisation internationale doit établir des comités pour prévenir et lutter contre la corruption. Ces comités sont tenus de mettre en place des mesures pour prévenir et lutter contre la corruption et de fournir comment elles sont mises en œuvre.
Depuis 2021, le Bureau de l’Ombudsman a reçu l’autorité de mettre en œuvre les dispositions de la loi n° 54/2018 du 13 août 2018, comme indiqué à l’article 3.
De 2021-2022 à l’exercice fiscal actuel 2023-2024, les institutions ont établi 1 165 comités anti-corruption, et le Bureau de l’Ombudsman a formé 1 708 membres de ces comités.