Le délégué général a remis un avis sur la crise de l’accueil qui affecte lourdement les droits des enfant migrants

– Délégué général de la Communauté française aux droits de l’enfant –

Des mineurs à la rue

Selon la loi accueil du 12 janvier 2007, toute personne qui demande l’asile en Belgique a droit à une
prise en charge devant lui permettre de mener une vie conforme à la dignité humaine et de
bénéficier d’une aide matérielle consistant en un hébergement, des repas, des vêtements, un
accompagnement médical, social, psychologique et juridique adapté.

Plusieurs mois après le début de la « crise » le réseau d’accueil reste invariablement saturé. En
conséquence, Fedasil ne parvient plus à accueillir les demandeurs d’asile qui se présentent. Pour les
hommes célibataires, cela fait maintenant près d’un an que la situation est particulièrement
compliquée dès lors qu’ils sont très régulièrement condamnés à de longs séjours en rue. Depuis plus
de trois mois certaines familles avec enfants et des mineurs non accompagnés n’ont plus été plus
systématiquement accueillis et connaissent un sort identique.

Chaque jour, des choix doivent être opérés par les travailleurs-euses de Fedasil, en fonction du
nombre de places disponibles. Cette sélection se fait sur la base de la vulnérabilité des personnes et
de la chronologie des demandes. En principe, les mineurs non accompagnés, pour lesquels l’Office
n’émet pas de doute quant à l’âge du demandeur, sont accueillis immédiatement par les services de
Fedasil. Mais la pression sur la capacité d’accueil est telle qu’il y a même eu une pénurie de places
pour ces mineurs. Les MENAs, pour lesquels un doute sur l’âge a été retenu, ne reçoivent
actuellement aucun accueil ou du moins pas immédiatement, sauf si une place est rendue

[…] Lire la suite de l’avis au lien suivant: Avis: La crise de l’accueil affecte lourdement les droits des enfants migrants
disponible

31/01/2023

2023-01-31T11:29:54+01:00
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