– Médiateur de la République du Kosovo –
L’Ombudsman, afin de remplir ses obligations constitutionnelles et légales, prenant en considération la récente situation créée par la grève organisée par l’Union des syndicats indépendants du Kosovo – BSPK, appelle les parties à réfléchir et à trouver des solutions pour sortir de cette situation.
Ces derniers jours, le Médiateur a tenu des réunions séparées avec des représentants des syndicats et du gouvernement dans le but d’aider à sortir de cette situation. Malgré les efforts qu’il a déployés en tant que médiateur, aucun accord n’a malheureusement été trouvé entre les parties. Les parties n’ont pas trouvé un consensus maintenant la même position lorsqu’il s’agit de la question de la hauteur financière du paquet de soutien.
Le médiateur, M. Naim Qelaj, a rappelé aux parties que chaque position ou action, au centre de chaque priorité, devrait avoir l’intérêt supérieur de l’enfant et le droit des enfants à l’éducation, comme un droit garanti par la Constitution. Le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant devrait guider chacun d’entre nous dans l’accomplissement de nos obligations et de nos responsabilités.
Il rappelle également la responsabilité constitutionnelle et légale du gouvernement et l’obligation positive qu’a l’État de respecter le droit à l’éducation et de respecter les droits de l’homme et les libertés, tels que définis dans la Constitution.
D’autre part, le Médiateur réitère l’importance de respecter le droit à l’organisation syndicale et le droit à l’action syndicale, mais dans la situation actuelle, chaque leçon manquée a des conséquences irréparables pour les enfants et la continuation de la non-participation aux leçons est néfaste à plusieurs égards. Chaque leçon pour les enfants est importante pour les préparer à la vie et augmenter leur potentiel pour un meilleur avenir.
L’Ombudsman, à nouveau à travers ce communiqué, appelle publiquement les parties à réfléchir, à trouver une solution pour sortir de cette situation, afin que les enfants puissent jouir du droit à l’éducation.
En fin de compte, le Médiateur conclut que dans la situation actuelle, le droit à l’éducation en tant que droit constitutionnel n’est pas respecté, que les enfants sont privés de leur droit à l’éducation et que cela aura de graves conséquences pour les enfants et pour le pays.
Traduction non officielle 20/09/2022 Lien vers l’article originel