– Protecteur du citoyen du Québec –
Le contexte
- Une dame réside dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Elle porte une culotte d’incontinence qui est changée soit par sa proche aidante, soit par l’équipe soignante.
- La proche aidante remarque souvent que, sous la culotte, la peau de la dame est rouge. De plus, au moment de changer le sous-vêtement, la dame semble avoir mal.
La plainte
La proche aidante considère que la dame ne devrait pas ressentir de l’inconfort dans son milieu de vie. Elle porte plainte au Protecteur du citoyen.
Ce que notre enquête a révélé
- La dame avait bel et bien des rougeurs sur la peau. Ces plaies n’étaient pas soignées correctement, car les équipes soignantes ne communiquaient pas bien entre elles. Dans ce contexte, le personnel avait du mal à savoir quels suivis devaient être faits, et à quel moment.
- De plus, la proche aidante n’était pas bien informée des suivis effectués pour traiter les plaies. Pour cette raison, elle ne faisait plus confiance au personnel.
Le résultat
Le Protecteur du citoyen est intervenu auprès du CIUSSS responsable des soins et services offerts par ce CHSLD. Depuis, l’établissement a mis en place des moyens pour améliorer la communication entre les équipes soignantes. Des formations sont aussi offertes aux gestionnaires. Ils peuvent ainsi mieux intervenir auprès des familles et créer des liens de confiance avec elles.
Quant à la proche aidante, elle discute désormais avec la responsable des équipes soignantes sur une base régulière.
26/07/2022 Lien vers l’article originel
