Le mécanisme national de prévention de l’Ombudsman a participé à la réunion du réseau des NPM du SEE à Vienne

– Médiateur de la République du Kosovo –

Pristina, 26 juin 2022 – Le 26 juin marque la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture. Ce jour-là, il y a exactement 35 ans, la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants entrait en vigueur.

Parmi les groupes sociaux les plus exposés à la torture et aux autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants figurent certainement les personnes privées de liberté, notamment les personnes âgées et les personnes handicapées.

Afin de protéger les personnes âgées et les personnes handicapées dans les lieux de détention, une réunion s’est tenue au sein du réseau des « NPM » (Mécanismes nationaux de prévention) d’Europe du Sud-Est, organisée par le NPM autrichien, qui préside le réseau cette année (https://see-npm.net/about-us/) .

A l’issue de cette réunion, les conclusions et recommandations adoptées visent à renforcer la protection de ces groupes vulnérables et à soutenir ainsi toutes les victimes de la torture :

Conclusions/recommandations

(telles qu’adoptées lors de la réunion du « SEE » (Europe du Sud-Est) le 21 juin à Vienne)

– Les détenus âgés doivent être placés avec la population carcérale générale et leurs conditions d’hébergement doivent être adaptées à leurs besoins afin de respecter leur dignité.

– Les détenus ayant besoin de soins spéciaux en raison de leur âge ou de leur handicap physique doivent être pris en charge dans des installations adéquates.

– Un nombre approprié de soignants formés doit être disponible dans tous les établissements pénitentiaires.

– Si les soins sont dispensés par d’autres détenus, ceux-ci doivent être soutenus et formés en conséquence. Les questions de responsabilité éventuelle en cas de soins insuffisants doivent être réglementées et clarifiées.

– Tout le personnel qui participe à la surveillance et aux soins des détenus âgés ou des détenus souffrant de handicaps physiques devrait recevoir régulièrement une formation spécifique.

– En préparation de la libération de ce groupe vulnérable, les autorités de l’État devraient garantir une assistance adéquate en fonction des besoins individuels.

Traduction non officielle. 07/07/2022  Lien vers l’article originel

2022-07-05T10:45:50+02:00
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