Le Défenseur des droits de l’homme d’Arménie a publié un rapport sur les restrictions au travail des journalistes à l’Assemblée nationale et les actes inadmissibles des fonctionnaires à l’encontre des journalistes

– Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie –

Tout d’abord, le Rapport présente l’approche fondamentale du Défenseur des droits de l’Homme selon laquelle les agents publics doivent être guidés par la présomption de bonne foi et de légitimité des journalistes.

Cela se réfère concrètement à la légalité de la restriction des activités des journalistes dans le cadre des mesures de sécurité de l’espace et du bâtiment de l’Assemblée nationale.

Le rapport souligne l’importance des activités hautement professionnelles des journalistes dans le cadre des règles du journalisme responsable. Sans travail journalistique professionnel, il est impossible d’assurer une protection complète des journalistes.

Le Défenseur des droits de l’homme organise régulièrement des discussions et des ateliers pour les journalistes dans divers domaines professionnels (droits des femmes, droits du travail, etc.) afin d’améliorer le travail hautement professionnel des journalistes.

Ce rapport ad hoc a pour but d’enregistrer l’importance de l’activité professionnelle des journalistes, et de démontrer les limites du pouvoir discrétionnaire de l’Etat pour interférer dans ces activités.

Le rapport fait état de l’absence de règles juridiques concrètes et claires permettant de fixer les particularités des activités des journalistes accrédités dans la zone et le bâtiment de l’Assemblée nationale.

Les conséquences négatives pour les journalistes accrédités à l’Assemblée nationale sont problématiques, les mesures de responsabilité n’ont pas de fondement juridique, elles n’ont pas été fixées par la loi et ne sont pas claires pour les journalistes eux-mêmes.

Les journalistes n’ont pas été informés de leurs droits et des restrictions imposées à leurs activités professionnelles, y compris les limites de ces restrictions, ainsi que des conséquences négatives du non-respect de ces restrictions.

En outre, le Défenseur des droits de l’Homme a constaté qu’en raison de l’incertitude des réglementations et des lacunes législatives, une situation s’est créée où diverses personnalités publiques, y compris des hauts fonctionnaires du gouvernement et de l’Assemblée nationale, tout en justifiant les restrictions sur le travail professionnel des journalistes lors de discussions, fournissent des justifications utilisées pour lutter contre la criminalité. Il est inacceptable qu’en parlant des journalistes accrédités à l’Assemblée nationale, des comparaisons soient faites, par exemple, avec des personnes ayant commis des crimes graves (comme le terrorisme) ou des mercenaires, contribuant ainsi à la formation ou à l’approfondissement de stéréotypes sur les activités professionnelles des journalistes dans la société et d’autres organes.

15/02/2022 Traduction non officielle Lien vers l’article originel

2022-02-14T15:09:21+01:00
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