– Sindic – Défenseur des personnes (Catalogne, Espagne) –
Le Síndic de Greuges a appris par les médias la plainte d’une femme qui a été diagnostiquée comme ayant un « comportement homosexuel à haut risque » lors d’une visite médicale de routine dans une clinique gynécologique. Selon la dépêche, ce diagnostic a été enregistré lors d’une prise de sang effectuée au centre de soins primaires (CAP) de Vic Nord. Toujours selon les informations recueillies par le journal, la personne concernée a déposé une plainte administrative auprès du Service d’assistance intégrale LGTBI d’Osona.
Dans le même ordre d’idées, il y a quelques jours, le cas d’une femme à Murcie dont l’homosexualité a également été diagnostiquée comme une maladie dans un rapport gynécologique est devenu viral sur les réseaux sociaux.
En réponse à la nouvelle, l’Institut catalan de la santé semble avoir entamé une étude de l’application médicale et du système de codage des procédures, et a également contacté l’utilisateur pour lui présenter ses excuses.
Comme le Síndic de Greuges a pour mission de superviser l’administration en ce qui concerne le respect des droits des personnes LGBTI et de lutter contre la LGTBI-phobie, il a décidé d’ouvrir une action officielle pour enquêter sur cette affaire.
Le Sindic s’est ainsi adressé à l’Institut catalan de la santé pour demander des informations sur les événements qui se sont déroulés, mais aussi sur ses propositions d’amélioration pour éviter que des événements tels que ceux décrits ne se reproduisent, ainsi que sur les actions qui ont été menées à la fois à l’égard de la victime et avec le personnel du Centre de soins primaires.
La Secrétaire à l’égalité et au féminisme a également été contactée afin de lui demander des informations sur les mesures prises en réponse à la plainte déposée par la victime.
29/10/2021. Traduction non officielle. Lien vers l’article originel