Le Síndic analyse les effets de la COVID-19 sur les droits des personnes en privation de liberté lors d’une conférence

– Síndic – Défenseur des personnes (Espagne – Catalogne) –

La conférence s’est tenue dans le cadre de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture, qui a lieu le 26 juin.

Une fois de plus, le Síndic a voulu commémorer la Journée Internationale de Soutien aux Victimes de la Torture en organisant une journée qui, cette fois-ci, voulait se concentrer sur les effets de la COVID-19 sur les droits des personnes privées de liberté.

La pandémie de COVID-19 a eu un impact particulièrement important sur les lieux de privation de liberté (confinement et isolement ; restrictions de la communication et des rencontres en face à face), mais elle a aussi été l’occasion de mettre en œuvre des innovations dans un objectif de permanence. Des institutions internationales telles que le Comité pour la Prévention de la Torture et l’Association pour la Prévention de la Torture ont formulé des recommandations aux États sur la gestion de la pandémie, tandis que le Mécanisme Catalan de Prévention de la Torture a adapté ses fonctions à la nouvelle réalité.

Lors de la conférence, l’objectif était de faire le point sur ces recommandations et sur la gestion de la pandémie dans le milieu pénitentiaire et policier en Catalogne, ainsi que sur la protection des enfants.

Dans la première partie, Christian Loda, du Comité européen pour la Prévention de la Torture, et Sara Vera López, de l’Association pour la Prévention de la Torture, ont débattu des droits des personnes privées de liberté en période de pandémie dans une perspective internationale.

Dans la deuxième partie, une table ronde a été organisée avec la participation de Miguel Á. Esteban, du ministère de la Justice, qui a parlé de la gestion du COVID-19 dans la zone pénitentiaire.

Mònica Luis, intendante de la police de la Generalitat-Mossosos d’Esquadra, s’est penchée sur la garde à vue et les actions dans les espaces publics pendant l’état d’alerte, et Míriam Balaguer, secrétaire de l’Observatoire des Droits de l’Enfance de la Généralité de Catalogne, a abordé la question des conditions de vie dans les centres de protection pendant la pandémie.

L’événement a été ouvert par le Síndic de Greuges Rafael Ribó et clôturé par le Síndic adjoint Jaume Saura. Pendant la conférence, Jaume Saura a expliqué le rôle du Síndic de Greuges et du Mécanisme Catalan de Prévention de la Torture dans la supervision du système pénitentiaire et de la justice des enfants pendant la pandémie, avec une attention particulière aux mesures sanitaires adoptées par le Secrétariat des Mesures Pénales, ainsi qu’à la politique de communications en face à face et télématiques aux centres. Au cours de son intervention, le Síndic adjoint a souligné que la supervision du Síndic n’a été atténuée à aucun moment, malgré les difficultés découlant de la pandémie et des états d’alerte successifs, et que certaines des mesures adoptées au cours de ces mois, comme la vidéoconférence des détenus avec leurs familles, constituent une amélioration des conditions de vie des personnes privées de liberté qui doit se poursuivre après la pandémie.

Depuis 2009, le Síndic dispose d’une compétence spécifique pour la prévention de la torture reconnue dans sa loi, formellement articulée avec le Mécanisme Catalan de Prévention de la Torture (MCPT).

Traduction non officielle. Lien vers l’article originel

2021-07-08T12:01:03+02:00
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