– Délégué général aux droits de l’enfant –
En collaboration avec la FILE (Fédération des Initiatives Locales pour l’Enfance), Badje ASBL (Bruxelles Accueil et Développement pour les Enfants et les Jeunes) et avec l’appui des CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active) et de la Plateforme communautaire ATL (Accueil Temps Libre), le Délégué général aux droits de l’enfant organisait le 26 février 2021 son quatrième webinaire destiné à repenser l’accueil pour tous les enfants en Fédération Wallonie-Bruxelles.
La crise sanitaire et sa gestion politique ont montré, par l’absurde, ce que nous savions déjà : les secteurs de la petite enfance, de l’enfance, de l’ATL sont essentiels dans l’éducation, le développement, l’émancipation, la vie des enfants et dans l’organisation des familles. Cependant, ils ne sont pas considérés comme tels, sont peu visibles et mal connus, victimes de clichés et d’une histoire qui les relèguent, au mieux, à de la garderie, au pire, à du parking des enfants entre la famille et l’école qui seraient, par excellence, les lieux exclusifs de l’éducation.
La pandémie a eu de nombreux effets pervers sur la prise en charge des enfants entre école à temps partiel et à distance, la fermeture des lieux de loisirs, de socialisation, de culture, d’activités ludiqus et sportives etc.
Le webinaire du 26 février avait pour ambition de redéfinir le cadre pour voir comment défendre les spécificités du secteur et avancer vers sa reconnaissance, une professionnalisation, à la hauteur des enjeux qu’il représente pour les enfants.
Pour ce faire, il invitait les participant.e.s à répondre à deux questions :
1. Les milieux d’accueil de la petite enfance et de l’accueil temps libre doivent-ils être considérés comme des espaces éducatifs au même titre que l’école et la famille ?
2. Comment parvenir à une meilleure considération du secteur, à sa revalorisation, à une professionnalisation à la hauteur des qualités que les enfants sont en droit d’en attendre ?
Pour tracer le cadre de la réflexion, Serge Tisseron (Psychiatre et psychanalyste spécialisé dans la réflexion sur la prise en charge des enfants depuis le plus jeune âge en lien, entre autres, avec leur utilisation des écrans), Malvina Govaert (Directrice de Badje ASBL) et Geoffroy Carly (Directeur des CEMEA) ont pris la parole en ouverture de l’événement. Les participant.e.s ont ensuite été réparti.e.s en six ateliers pour débattre des questions évoquées plus haut. Le compte-rendu de ces discussions et les recommandations qui en sont issues figurent dans la note de synthèse qui est jointe à ce message.
Elle est disponible gratuitement sur le site internet du Délégué général dgde.cfwb.be et sur papier via l’adresse e-mail de notre institution : dgde@cfwb.be (dans la limite des stocks disponibles).