– Haut Commissariat à la protection des droits, des libertés et à la médiation (Monaco) –
Comme chaque année depuis sa création, le Haut Commissariat à la protection des droits a pris part au séminaire annuel organisé par la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), à l’attention des organismes de promotion de l’égalité et des organes nationaux spécialisés dans la lutte contre les discriminations des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe.
L’édition 2020, qui s’est tenue par visioconférence les 28 et 29 septembre, a été organisée sur le thème « Unir nos forces pour communiquer le message de l’égalité et de la diversité ». Lors de cet événement, les intervenants, parmi lesquels de nombreux experts européens, ont en particulier mis l’accent sur l’importance d’appuyer la stratégie de communication sur des outils stratégiques permettant une plus large sensibilisation des différents publics cibles dont les jeunes, par le biais de liens privilégiés avec les médias traditionnels mais également d’une utilisation positive d’Internet et des médias sociaux.
Ce séminaire a été l’occasion de rappeler toute l’importance qui s’attache à ce que les organismes de promotion de l’égalité et les institutions de lutte contre les discriminations coopèrent avec leurs pairs et les organisations internationales de défense des droits humains dans le but d’accroître l’impact global de la communication du message de l’égalité et de la diversité en Europe.
Face au contexte de crise sanitaire actuelle, les échanges de vues ont également porté sur les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 sur l’égalité, le racisme et l’intolérance. Les participants, tous pays confondus, ont fait part de leurs inquiétudes quant à l’impact de la crise économique mondiale qui se dessine sur les groupes de population vulnérables, en termes d’emploi, de restriction d’accès aux services publics et notamment à l’enseignement à distance pour les enfants issus de ces catégories.
A l’issue de ces échanges, l’ambassadeur hellénique a annoncé la volonté de la Présidence grecque du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe de mener à bien le 4 novembre prochain l’adoption d’une Déclaration visant à poser de nouveaux jalons pour la protection de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains en temps de crise et à constituer un héritage pour les générations futures.