– Avocat du peuple de Kosovo –
Dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, l’institution du Médiateur, en tant qu’organisme de promotion de l’égalité, attire l’attention sur la garantie des droits des personnes des communautés LGBTI, qui continuent à faire partie des groupes les plus vulnérables de notre société.
Le Médiateur rappelle que les garanties constitutionnelles des droits de l’Homme sont des valeurs essentielles d’une société démocratique qui servent à la protection de la dignité humaine, de la liberté et de l’égalité, et que ces valeurs sont la base fondamentale du fonctionnement de l’Etat de droit. La loi sur la protection contre la discrimination définit le cadre général de la prévention et de la lutte contre la discrimination, en mettant l’accent sur les dispositions contre la discrimination, prévues par les instruments internationaux et la Constitution. Le champ d’application de cette loi prévoit la prévention et la lutte contre la discrimination, en englobant ici l’identité de genre et l’orientation sexuelle.
Le Médiateur salue l’établissement du droit par les tribunaux, en ce qui concerne le respect du droit des personnes à décider de leur identité de genre. Ces décisions, en outre, démontrent la prise de conscience des institutions sur les droits de ces communautés, et le respect de la législation locale et des normes internationales en matière de droits de l’Homme.
Afin de promouvoir l’égalité et de répondre aux situations discriminatoires, l’institution du Médiateur, en tant qu’institution mandatée pour protéger les libertés et droits humains fondamentaux, continue de soutenir largement les organisations de la société civile qui défendent les droits des personnes LGBTI, en tant que partenaire permanent dans la lutte contre la discrimination.
Étant un phénomène mondial, cette journée est marquée chaque 17 mai et représente un mouvement majeur dans le cadre des droits des personnes LGBTI, résultant de la décision en 1990 de l’Organisation mondiale de la santé de déclassifier l’homosexualité en tant que trouble mental.