– Médiateur de la République du Bénin –
- Monsieur le Président de l’Association des Médiateurs des Pays Membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (AMP/UEMOA), Médiateur de la République du Niger ;
- Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation ;
- Mesdames et Messieurs les distingués participants à l’Atelier d’échanges sur les systèmes intégrés de traitement des Réclamations ;
- Monsieur le Directeur de Cabinet,
- Monsieur le Secrétaire Général ;
- Différents cadres d’ici et d’ailleurs.
Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, vous avez décidé de distraire de votre temps pour être à nos côtés pour cet exercice que nous entreprenons d’effectuer.
Je vous en suis reconnaissant. Je sais que pour un Ministre en exercice (en fonction) toute heure est précieuse.
C’est pour cette raison que nous ne gaspillerons pas ces moments. Ainsi tout ira vite et bien.
Je vous accueille, les bras grand ouverts mon Président, Médiateur du Niger.
J’ai l’impression que le destin nous a liés, l’un à l’autre.
En effet, nous nous sommes connus, Gardes des Sceaux, Ministres de la Justice il y a bientôt 40 ans. Et voici que nous nous retrouvons Médiateurs de nos Républiques pour que, dans chacun de nos Etats nous soyons des intercesseurs gracieux comme nous étions chargés de la question des Droits de la personne humaine. La « promotion des Droits de l’homme égale promotion de la vie du citoyen » face à une administration parfois tracassière et parfois sans cœur, ce qui crée la rancœur au sein de nos concitoyens. Nous avons alors le droit et le devoir de polir les choses pour que la vie soit agréable pour chacun et pour tous.
Pour ce faire chacune de nos institutions a élaboré une méthode, une praxis, aujourd’hui une praxis intelligente et moderne.
Chacune de nos institutions a conçu une manière de conduire l’étude des réclamations, compte tenu du contexte dans lequel elle a été créée, du milieu dans lequel elle est tenue d’évoluer et de se mouvoir. Je vais même plus loin, il est important de tenir compte des nombreuses facettes dans lesquelles se présentent les plaintes ; à nous institutions appelées à la rescousse du citoyen de savoir nous adapter à la détresse du réclamant !!!
La mission, notre mission n’est donc pas figée. S’il y a nécessité de nous adapter à ce que ressentent nos compatriotes, il est nécessaire aussi que l’étude que nous faisons de leurs désidératas suivent des règles et méthodes scientifiques ; que ces règles et méthodes se développent dans la modernité. D’où la nécessité d’organiser des sessions de travail de ce genre. Elles sont l’occasion de vivre en complément les uns avec les autres ou les uns des autres, elles permettent aux cadres de nos institutions de savoir, de comprendre et de saisir les conditions dans lesquelles nous devons les gérer. Nous devons faire des échanges dynamiques et utiles.
Ainsi par exemple quand désormais nous traiterons des dossiers de coopération nous comprendrons, si l’une des parties n’est pas satisfaite, les règles qui ont dicté la solution de l’institution-sœur. Il nous est alors facile d’expliquer aux compatriotes pour lesquels nous intervenons à l’étranger les règles selon lesquelles la solution a été proposée.
Notre atelier doit donc être véritablement une session de travail où chacun mettra son tablier, c’est-à-dire son intelligence pour que nous puissions échanger, raboter au besoin ce qui déborde et permettre de concevoir et élaborer une méthode ou une plateforme d’où nous pourrions tirer, compte tenu de la spécificité de nos Etats, de nos administrations la substance vivifiante en vue d’améliorer nos manières d’agir.
Je vous souhaite encore :
– bonne arrivée et la bienvenue
– bon travail dans une fraternité qui permet de grandir ensemble.
Joseph H. GNONLONFOUN, Magistrat.