– Le Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie –
Aujourd’hui, le Défenseur des droits humains Arman Tatoyan a participé à la session du Conseil Politique anti-corruption présidée par la Premier Ministre de la République d’Arménie. Au cours de la session, le ministre de la Justice a présenté le projet de « Stratégie de Lutte contre la Corruption de la République d’Arménie et Approbation du Plan d’Action 2019-2022 pour sa mise en œuvre » révisé par décision gouvernementale. Le Défenseur des droits de l’Homme a présenté 18 recommandations principales qui sont presque entièrement adoptées.
Au cours de la session, Arman Tatoyan a parlé du système institutionnel envisagé par la stratégie. Il a noté que cette version du projet de stratégie avait été considérablement révisée, soulignant qu’elle garantissait l’indépendance du comité de lutte contre la corruption proposé par rapport à tout organe politique ou toute influence politique. Tout d’abord, il s’agit de la lutte contre le crime. La stratégie envisage la création du comité anti-corruption sur la base d’une redistribution des fonctions des organes d’enquête actuels. À cet égard, le Défenseur a souligné qu’il était important que le Service spécial d’enquête continue d’enquêter sur les affaires de torture en tant qu’organe indépendant.
Le Défenseur a également évoqué la corrélation entre le Défenseur des droits de l’Homme et la Commission pour la prévention de la corruption envisagée par la stratégie.
Au cours de la session, l’importance de présenter des déclarations, des activités de sensibilisation du public aux actions fondées sur la stratégie, etc. a également été abordée. Compte tenu de l’impact négatif systémique de la corruption sur le système des droits de l’Homme et l’Etat de droit, le Défenseur des droits humains attache une grande importance à sa participation aux sessions du Conseil Politique anti-corruption, qui lui permet de présenter directement des recommandations sur des questions d’anti-corruption dans le pays.