– Protecteur du citoyen du Québec (Canada) –
La plainte
À l’urgence, un homme se voit servir un repas qui n’est pas du tout adapté à son état. Le personnel n’étant pas en mesure de lui en donner un plus adéquat, l’homme porte plainte au Protecteur du citoyen.
L’enquête
- Un homme souffrant d’une gastroentérite se rend à l’urgence d’un hôpital. Il y reste pour la nuit.
- Le lendemain, le personnel lui sert un repas contenant de la viande.
- Considérant son état, l’homme est certain qu’il ne digérera pas bien ce type de nourriture.
- Le personnel lui explique qu’il n’y a que deux diètes disponibles à l’urgence : liquide ou solide.
- L’enquête du Protecteur du citoyen a révélé qu’à cet hôpital, plusieurs diètes peuvent être offertes. Parmi celles-ci, on compte les diètes régulière, liquide, semi-liquide et diabétique. L’assiette servie à l’homme contenait un repas régulier.
- Le personnel de l’urgence affirme qu’il n’a pas accès aux services des professionnels en nutrition. Il ne peut donc pas offrir des repas adaptés à l’état de chaque personne admise dans cette unité.
- Au fil de son enquête, le Protecteur du citoyen a découvert que le personnel se trompait. Les repas des personnes admises à l’urgence de cet hôpital peuvent être adaptés en fonction de leur état. Pour ce faire, le personnel doit en faire la demande aux personnes responsables du service d’alimentation.
- De toute évidence, cette façon de faire n’est pas bien connue du personnel de l’urgence.
Le résultat
Sur la recommandation du Protecteur du citoyen, l’établissement a informé le personnel concerné de l’existence de cette façon de faire.