– Le Protecteur du citoyen du Québec –
La plainte
Sans le savoir, une usagère avale un médicament qu’elle avait refusé la veille alors qu’il lui est donné avec d’autres pilules. Affirmant avoir ressenti de lourds effets secondaires, elle porte plainte au Protecteur du citoyen.
L’enquête
- À l’hôpital, une usagère doit prendre les médicaments qui lui ont été prescrits.
- Elle avise l’infirmière qu’elle refuse de prendre l’un d’entre eux. L’infirmière respecte sa décision et inscrit une note à son dossier
- Le jour suivant, un autre membre du personnel infirmier remet les pilules à l’usagère.
- Celle-ci suppose qu’il a lu la note à son dossier. Elle présume qu’il ne lui donne que les comprimés qu’elle a accepté de prendre. Elle les avale donc tous, incluant le médicament refusé la veille.
- Quelques minutes plus tard, l’usagère dit ressentir de lourds effets secondaires.
- Le Protecteur du citoyen a constaté que la prescription du médicament n’avait pas été annulée par le médecin au moment de l’incident. C’est pourquoi il se trouvait encore sur la liste des comprimés à donner à la dame.
- De plus, le membre du personnel infirmier en cause n’a pas lu la note de sa collègue au dossier de l’usagère.
- Il n’a pas non plus décrit les médicaments au moment de les remettre à la dame. Il s’agit pourtant de la marche à suivre. Si l’usagère avait été bien informée, elle aurait pu refuser de nouveau le comprimé.
- Le Protecteur du citoyen estime que, dans une telle situation, l’information devrait mieux circuler entre les membres du personnel infirmier.
Le résultat
Le Protecteur du citoyen a recommandé à l’hôpital d’améliorer ses façons de faire en ce sens. L’hôpital a accepté la recommandation. Il a aussi rappelé à son personnel l’importance de décrire les médicaments donnés aux usagères et usagers.