– Le Défenseur des droits (France) –
Le jeudi 24 janvier, le Défenseur des droits, Jacques Toubon a visité la communauté Emmaüs du Plessis-Trévise dans le Val-de-Marne. A l’occasion de cette visite, il a pu rencontrer les différents acteurs de cette communauté : ceux responsables du site mais également les 40 demandeurs d’asiles qui œuvrent pour leurs propres réinsertions au sein de la communauté. Ce sont les compagnes et compagnons d’Emmaüs qui travaillent au sein de la communauté, dans le but de de retrouver une vie sociale digne.
La volonté d’accueil et de réinsertion sociale des communautés Emmaüs fait sens avec la mission de lutte contre l’exclusion et les discriminations du Défenseur des droits. La matinée a commencé par un temps d’échange avec tous les membres du centre notamment Jacques Oudot, président de la communauté du Plessis-Trévise, Jacques Campargne, vice-président de la communauté du Plessis-Trévise, Michel Frédérico, vice-président d’Emmaüs France de la branche communautaire ainsi que le maire de la ville, Didier Dousset.
Le Défenseur des droits a exprimé son soutien quant à la disposition inscrite dans l’article 33 de la loi asile et immigration qui concerne directement les compagnes et compagnons d’Emmaüs. Cet article permet de faciliter l’obtention d’un titre de séjour pour les personnes sans-papiers qui ont rendu service à la collectivité en travaillant au moins 3 ans au sein d’une communauté Emmaüs. Pour le Défenseur des droits, cette disposition constitue une réelle avancée.
Le Défenseur des droits a pu ensuite directement échanger avec les compagnes et compagnons de la communauté sur leurs différents parcours et difficultés actuellement rencontrées.
En visitant la communauté Emmaüs du Plessis-Trévise, le Défenseur des droits a pu mieux saisir le modèle innovant d’économie circulaire sur lequel fonctionne Emmaüs qui permet de favoriser l’insertion sociale de ces compagnes et compagnons. Ainsi, en redonnant vie aux objets, ces personnes peuvent accéder à un parcours complet alliant l’approfondissement et la valorisation de compétences professionnelles, mais aussi la mixité et la solidarité, qui fondent le vivre ensemble, poursuivant la volonté de l’Abbé Pierre.