Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF)
Ce rapport réalise un état des lieux de la situation des membres de l’AOMF concernant les droits de l’enfant en 2018, qui révèle un certain nombres d’éléments :
- Concernant le mandat et la structure des institutions membres de l’AOMF : L’importance accordée aux droits de l’enfant au sein d’une institution est largement tributaire des compétences qui lui sont conférées par la loi. On remarque notamment qu’un nombre croissant de membres de l’AOMF disposent d’une compétence législative explicite en matière de droits de l’enfant tandis que d’autres n’ont pas cette compétence mais ont néanmoins créé un département spécialisé ou coopèrent avec les institutions ayant une telle compétence.
- Concernant les activités : On observe par exemple que toutes les institutions confondues ne reçoivent que très peu de requêtes émanant directement d’un enfant, même si la loi les y autorise. Des activités de sensibilisation auprès des enfants et des professionnels sont menées par beaucoup d’institutions membres. La participation des enfants au travail des ombudsmans et médiateurs reste néanmoins à développer.
- Concernant les succès et pistes d’amélioration : L’enquête a révélé que les médiateurs peuvent se prévaloir de réalisations tangibles dans le domaine des droits de l’enfant, en particulier pour la résolution de situations concrètes affectant des enfants et en matière d’influence des politiques publiques. L’insuffisance des ressources, le manque d’intérêt du public ainsi que des compétences limitées dans le domaine demeurent les défis majeurs à relever.
Des recommandations ont été émises à l’issue de ces constats, que vous retrouverez dans le Rapport complet : « Les droits de l’enfant et les ombudsmans et médiateurs membres de l’AOMF – Etat des lieux en 2018 »