Ombudscomité des droits de l’enfant, Luxembourg
Nous avons choisi cette année de faire un dossier sur la santé mentale des enfants et de jeunes. En début d’année il y eu un débat public dans le presse et dans les média sociaux autour des comportements violents d’enfants à l’école fondamentale et dans les maisons relais, face auxquels les enseignants et les éducateurs se sentent de plus en plus démunis et abandonnés par leur hiérarchie. La polémique tournait entre autre autour de la question, si c’est le nombre d’enfants présentant un trouble du comportement qui est en augmentation ou si c’est la réponse d’enfants à qui les adultes en demandent trop.
Nous rencontrons dans les saisines de particuliers des situations ou les problèmes de santé mentale sont au cœur de la problématique, d’autres où ils sont plus à la marge de la situation familiale. Les enfants peuvent être en souffrance du fait de leurs propres troubles psychiques, pour d’autres le souffrance résulte de la présence d’un parent en souffrance psychique.
Plusieurs troubles de santé mentale importants, tels que la dépression, les troubles anxieux et les troubles de l’alimentation, commencent souvent pendant l’enfance et l’adolescence. La schizophrénie débute généralement à n’importe quel moment de l’adolescence jusqu’au début de l’âge adulte (jusqu’à l’âge de 30 ans). Certains troubles, tels que l’autisme, ne commencent que pendant l’enfance. Mais il faut évidemment aussi penser aux souffrances psychiques infligées aux enfants et aux jeunes du fait de la violence domestique dont ils sont témoins et victimes, du fait de harcèlement dont ils sont la cible, du fait de la pression qu’ils ressentent face à l’école ou du fait de toute autre cause extérieure.
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Pour consulter le rapport 2018: « Rapport 2018 au Gouvernement et à la Chambre des Députés »