Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie
Aujourd’hui, le Défenseur des droits de l’Homme, Arman Tatoyan a participé à une conférence internationale intitulée « Keeping Families Together ».
Au cours de l’événement, organisé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance avec l’appui des Gouvernements arménien et bulgare, Arman Tatoyan a déclaré: «L’intérêt supérieur de l’enfant doit être au premier plan de toutes les questions concernant la protection des droits de l’enfant et l’un de ses droits fondamentaux est le droit de vivre en famille. Nous devons tous travailler dans ce sens, de sorte que placer un enfant dans un orphelinat ou une autre institution devienne une mesure exceptionnelle de dernier recourt. »
Selon lui, les enfants sont placés dans des institutions spéciales en raison de mauvaises conditions sociales, d’un handicap ou d’autres raisons. Bien que les statistiques montrent que le nombre d’enfants vivant dans des orphelinats a diminué d’année en année, le nombre d’enfants souffrant de problèmes de santé dans les institutions spécialisées a augmenté parallèlement.
En ce sens, il est nécessaire de travailler avec les familles de manière à ce que les enfants placés dans de telles institutions puissent retrouver facilement leur famille. Premièrement, l’État doit prendre des mesures pour développer les capacités de la famille et seulement ensuite des mesures pour fermer ces institutions.
«Nous avons enregistré dans le rapport ad hoc récemment publié, intitulé « Engagements au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant et de ses protocoles: l’état d’exécution par l’Arménie » que l’Arménie n’a pas rempli ou partiellement rempli certaines des obligations prescrites par la Convention et ses protocoles », a déclaré le Défenseur des droits de l’homme.
Arman Tatoyan a également souligné le rôle des organisations internationales et de la société civile dans ce domaine.
Il s’est déclaré prêt à travailler avec les parties prenantes pour assurer la protection des droits de l’enfant, en tenant compte également du fait que le Défenseur a récemment été autorisé à surveiller l’état de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et protection des droits des personnes handicapées.