Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF)
Le 1er mai dernier, le Président de l’AOMF, Marc Bertrand, a participé à une réunion au siège des Nations Unies à New-York, au sujet de la reconnaissance par les Nations Unies du rôle spécifique des institutions d’ombudsmans en tant que défenseur des droits fondamentaux. Cette réunion était organisée en parallèle à la célébration du 40e anniversaire de l’Institut international de l’Ombudsman (IIO), en présence de Madame Catherine De Bruecker, Médiatrice fédérale de Belgique et administratrice pour la région Europe de l’IIO.
En effet, alors même que plusieurs résolutions des Nations Unies soulignent le rôle fondamental des médiateurs et ombudsmans, seules les institutions nationales des droits de l’homme bénéficient d’une reconnaissance spécifique au sein des organes concernés des Nations Unies, tels que la Commission des Droits de l’Homme.
A l’initiative du Médiateur du Royaume du Maroc, plusieurs associations d’ombudsmans se sont réunies voici déjà quelques années pour définir une stratégie commune afin d’avancer dans la concrétisation de cet objectif. En octobre 2016, le Conseil d’administration de l’AOMF avait décidé de donner une impulsion à ce processus en soumettant une stratégie précise aux autres associations internationales d’Ombudsmans.
Aujourd’hui, sous la coordination de l’Institut international de l’Ombudsman, l’AOMF, mais aussi la Fédération Ibérico-américaine de l’ombudsman et l’Association des Ombudsmans de la Méditerranée unissent leur efforts pour que cette spécificité des ombudsmans bénéficient enfin d’une pleine reconnaissance internationale. Il s’agit d’un processus de longue haleine qui devra mériter une attention permanente pour faire « bouger les lignes ».
Les ambassadeurs représentants permanents de l’Autriche, de l’Irlande, de la Zambie, mais également M. Andrew Gilmour, Sous-Secrétaire général aux droits de l’homme des Nations unies, ainsi que M. Patrick Keuleers, Directeur Gouvernance et Consolidation de la paix du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), présents à cette réunion, ont d’ailleurs exprimé leur soutien à cette stratégie, laquelle s’inscrit d’ailleurs entièrement dans la réalisation de l’objectif 16 des objectifs 2030 de développement durable du PNUD.