Médiateur de la République du Bénin – 14/12/2017

Les députés membres de la commission budgétaire ont reçu dans la journée du lundi 27 novembre 2017, le Médiateur de la République, M. Joseph Gnonlonfoun, venu présenter le contenu du budget de son institution au titre de l’année 2018.

Au cours de la présentation de ce budget qui s’élève à un montant de 391 millions 350 mille de francs CFA, le Médiateur du Bénin a plaidé pour que les députés agissent, afin de rendre opérationnelles les délégations régionales de l’institution. Soit, toute action qui permettra sans doute à l’institution d’être plus visible et plus proche des citoyens.

A la sortie des travaux en commission, le Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun, a dévoilé à la presse parlementaire les grandes ambitions de son budget. Ces ambitions consistent en l’organisation des audiences foraines, l’étude des plaintes, la tenue des sessions et bien d’autres.

L’autre préoccupation qui tient à cœur au Médiateur reste l’opérationnalisation des délégations régionales de l’institution surtout au niveau des villes telles que Natitingou, Lokossa et Parakou.

Déclaration du Médiateur

«…Je me dois de remercier les membres de la Commission budgétaire qui ont bien voulu me recevoir, et ils m’ont simplifié la mission que je devrais accomplir auprès d’eux parce qu’ils ont été très compréhensibles (…) Il s’agit d’un petit budget, 391.350.000 FCFA que j’ai présenté aux députés. C’est pour cela que je vous dis que c’est un tout petit budget par rapport au budget des grandes institutions que vous avez eu à connaitre. Et quelles sont les activités que nous pensons mener ? C’est toujours les mêmes activités : les audiences foraines. L’année dernière, nous en avons exécuté une dizaine. Nous avons notre session qui se tient toujours en fin d’année.

Il y a ces activités là et il y a surtout l’étude des plaintes, l’étude des réclamations des citoyens. Nous sommes déjà pour l’année 2017 à 347 dossiers de plainte. Il y en a qui sont encore en attente. C’est donc ces activités que nous allons poursuivre et avec les audiences foraines que nous avons organisées, avec les sensibilisations que nous organisons, j’ai la certitude que nous aurons plus de plaintes, plus de réclamations pour l’année 2018 parce que nous avons la suite que génèrent nos séances de travail à l’intérieur du pays.

Nous avons demandé à nos députés de nous aider à obtenir l’opérationnalisation de nos délégations régionales. Nous avons une délégation à Parakou, une à Natitingou et une à Lokossa. Si les députés arrivent à nous obtenir l’opérationnalisation de ces délégations régionales, je suis sûr que pour l’année 2018, nous aurons au moins 400 ou 500 dossiers à étudier parce que tout ne se situe pas à Cotonou, tout ne se situe pas à Porto-Novo. C’est surtout de l’intérieur du pays que nous viennent les réclamations. Les députés ont promis être notre porte-voix, nos porte-paroles, nos ambassadeurs. Ils ont promis de faire un plaidoyer vigoureux auprès de l’Etat, auprès des administrations de l’Etat au niveau élevé pour qu’on puisse nous donner un soufflet pour notre budget.

Du reste, pour ce qui concerne les délégations régionales, le ministère des finances est déjà informé puisque c’est eux-mêmes qui ont été sur le terrain et qui ont fait l’évaluation de ce qu’il faut pour que nous puissions avancer. Mais l’Etat ne peut donner que ce qu’il a. C’est peut-être ce qui a fait que rien n’a été fait à ce niveau. Mais je pense que quelque chose pourra se faire dans les années à venir. En tout cas, c’est ce que nous ont promis les députés. »