Le 14 juillet, une table ronde s’est tenue sur le thème « Soins de santé dans le système pénitentiaire : l’expérience de l’Arménie et de la Géorgie ». Les représentants du Bureau du Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie, le ministère de la Justice, le Service pénitentiaire du ministère de la Justice et la société civile ont participé au débat.

 

La réunion a été organisée dans le but d’observer comparativement les questions des soins de santé pénitentiaires dans les deux pays et les solutions possibles pour eux, mais aussi d’échanger la meilleure expérience possible.

Dans ses remarques liminaires, le Chef de la Division pour la protection des droits civils, socio-économiques et culturels du Bureau du Défenseur des droits de l’Homme de la République d’Arménie, Armen Mashinyan, a évoqué les soins de santé et le droit fondamental de chacun à recevoir un traitement médical dans une société démocratique.

Armen Mashinyan a souligné le fait que les problématiques relatives aux soins de santé des personnes privées de liberté dans les institutions pénitentiaires sont plus répandues, systémiques et sont des défis prioritaires du système pénitentiaire, nécessitant des solutions immédiates. Ces enjeux et les moyens d’y répondre ont été soulevés dans le rapport public spécial du Défenseur des droits de l’Homme de la République arménienne en tant que mécanisme national de prévention.

Le Conseiller du Défenseur, Nina Pirumyan, a présenté aux participants les principales orientations du rapport spécial, les questions soulevées au sein de celui-ci ainsi que les résultats de la recherche juridique, qui peuvent fournir des orientations importantes pour que soit garanti le droit aux soins de santé d’une personne privée de liberté et éliminer les lacunes législatives.

Au cours du débat, le ministre de la Justice de la République =arménienne, Suren Krmoyan, a mentionné les mesures mises en œuvre par le ministère de la Justice : il y a là l’intention de moderniser entièrement les services de soins de santé primaires et ce, dans toutes les institutions pénitentiaires d’ici la fin de l’année.

Les expériences arméniennes et géorgiennes relatives à la réforme des soins de santé dans les établissements pénitentiaires ont été présentées aux participants au débat sur les « Soins de santé dans le système pénitentiaire : l’expérience de l’Arménie et de la Géorgie ».

Un participant à la table ronde, le représentant du Bureau géorgien de l’organisation Penal Reform International (PRI), Bakar Jikia, a exprimé sa satisfaction quant à cette coopération, avec l’espoir qu’elle serait continue.